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Quel constat pour la sécurisation des villes ?

La sécurisation des centres villes en question.

L’arrivée de la Covid-19 et des textes de prévention qui l’accompagnent, poussent de plus en plus les citadins à réinvestir l’espace urbain extérieur. Les distributions de gel hydro alcooliques à l’entrée des boutiques et les mesures de distanciation sociales poussent les usagers à attendre hors des enseignes plutôt qu’à l’intérieur. Quid de la sécurité dans
ce nouveau contexte ?

Les distances physiques sont de mise

Depuis Mars dernier, notre vie a changé. Nous vivons masqués, aseptisés et notre espace de proximité sociale s’est réduit à un périmètre de 1 mètre. La pandémie a fait irruption dans nos vies et a bousculé nos coutumes et habitudes sociales. Les codes ont dû être changés. Il ne s’agit plus de savoir s’il faut faire deux ou trois bises pour se saluer en fonction des régions. Les distances physiques sont de mise, bien que peu naturelles, et
notre manière de dire bonjour a dû se réinventer. La distanciation nous est imposée par la menace pandémique, alors même que les l’exiguïtés de nos logements et la canicule nous poussent à réinvestir les espaces extérieurs.

Les terrasses s’étendent sur l’espace public

Il est en effet plus prudent et plus agréable de déjeuner en terrasse, alors qu’il est presque angoissant d’être confiné dans un restaurant où l’air est peu brassé et les tables souvent trop proches les unes des autres. Les établissements répondent aux exigences sanitaires en ajoutant des cloisons ici et là et en agrandissant leurs terrasses. Pour se faire, il n’est pas rare qu’elles doivent empiéter sur l’espace public. Depuis la réouverture des cafés
et restaurants, après trois mois de confinement imposé, la mairie de Paris a permis aux établissements d’étendre, ou créer, leur terrasse sur les places de stationnement et les trottoirs. Une tolérance qui vise à soutenir un secteur particulièrement touché par la crise du coronavirus, et soumis au respect d’une charte en dix points ainsi qu’au respect des normes sanitaires.

Des files d’attente se créent devant les enseignes

Cette problématique touche également les commerçants. Il n’est plus question de s’agglutiner dans les magasins. Les commerces limitent leurs accès à quelques clients en fonction de leur surface et du respect des recommandations de distanciation. En conséquence, des files d’attente se créent devant les enseignes, encombrant les trottoirs et perturbant les flux piétons.

Désengorger les transports en communs : un paradoxe environnemental

Pour désengorger les transports en communs- réputés pour provoquer une extrême promiscuité -sans encourager le recours à la voiture individuelle et ses conséquences sur la pollution, les modes de mobilité doux et individuels sont plébiscités. Pistes cyclables et trottoirs sont de fait, de plus en plus sollicités.

L’espace public devra-t-il se réinventer pour répondre à ces nouvelles pratiques sociales et sécuriser plus d’usagers ? Car les nouvelles contraintes sanitaires, s’imposent à nous dans un climat déjà teinté de menace terroriste.

Si depuis quelques années, la tendance urbaine est à la piétonnisation des centre villes, pour des raisons écologiques et économiques, la réappropriation de la ville par les piétons renvoie à une problématique de sécurisation de l’espace public. Comment se sentir en sécurité, lorsque nous déjeunons sur une terrasse installée sur des places de stationnement non protégées ?

Il faut par ailleurs noter que de nombreuses zones piétonnes et (places publiques accueillant des évènements types foires ou marchés sont toujours insuffisamment sécurisées : soit protégées par des plots béton posés au sol qui ne protègent pas efficacement des véhicules bélier, soit par une multitude d’agents de sécurité qui ne peuvent faire obstacle complètement (marché de Noel de Strasbourg).

Consciente des enjeux multiples que sont la nécessité de sécuriser efficacement, sans amplifier le sentiment d’insécurité, tout en prenant en compte le défi écologique, le groupe LBA développe continuellement de nouveaux produits répondant à ces problématiques: sécurisation périmétrique (bornes et herses crash-testées), contrôle d’accès (barrières levantes et tourniquets), sécurisation sanitaire par distribution de gel hydro alcoolique
(Miss Clean) etc. tout en prenant en compte la durabilité des produits (réparables a vie), leur réversibilité (Miss Clean peut être convertie en borne électrique) et enfin la multifonctionnalité que l’on est en droit d’attendre d’un obstacle sécuritaire pour une meilleure intégration dans la ville de demain (gamme Security by Design).

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